Le Venezuela, nouvel État bi-présidentiel: comment Maduro consolide-t-il sa présidence sur le plan national et la scène internationale?

Depuis le 23 janvier, le Venezuela est un État qui ne comporte pas un, mais deux présidents reconnus par les membres de la communauté internationale. Le premier, Nicolás Maduro, est soutenu par la Chine, la Bolivie, l’Iran et la Turquie, mais surtout, par la Russie et Cuba. Le second, arrivé 6 ans après Maduro, est le président autoproclamé Juan Guaidó, soutenu par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la Colombie, la France, l’Espagne et l’Allemagne. Ce scénario, qui apparaît difficilement soutenable à moyen terme, est le résultat d’une crise sociale, qui elle, se prolonge depuis 2010. Cette situation est en réalité un ensemble de crises superposées qui provoque la « mouvance anti- Maduro » au Venezuela, mais également à l’échelle internationale. Comment Maduro consolide-t-il sa présidence sur le plan national et la scène internationale, malgré la présence d’un « second président » ? En analysant les crises économique, sociale, humanitaire, migratoire et politique qui perdurent depuis 2010, il apparaît évident que Maduro joue primordialement dans la manipulation des deux autres « pouvoirs », le législatif et le judiciaire, tout en bénéficiant d’appuis internationaux puissants.

Lire la chronique de Gabriel Turmel.

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